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Les parties sont doublées, le tourné peut être remplacé par une sorte de tourniquet (on se croche le bras une fois dans un sens une fois dans l'autre).
J'ai cueilli un beau bouquet de roses: une version de cette scottish a été recueillie vers 1935 à Hauteville la Guichard dans la Manche village ou est né Tancrède de Hauteville qui deviendra roi d'Italie du sud et de Sicile, c'est pourquoi cette version est parfois appelée la Sicilienne.

La mazurka :
Un pas tombé du pied droit, retour sur le pied gauche et sursaut sur le pied droit en croisant légèrement sur le pied gauche. Ceci peut se faire deux fois ou trois fois de suite puis on a 3 pas marchés et tournés pour changer de sens et on recommence par un tombé sur le pied gauche.
Marguerite : Marguerite, marguerite, vous avez de jolis yeux Mais vous êtes trop petite pour avoir des amoureux (ter)

La Gigouillette:
Cette danse est connue dans de nombreuses régions de France et notamment dans le centre et l'ouest de la France. Les joueurs de vielle pourraient en avoir été les propagateurs. Quoi qu'il en soit cette danse était très pratiquée en Normandie et notamment dans le bocage et le pays de Caux. On la dansait encore dans la région du Havre avant la dernière guerre et même jusque 1950 à Beuzeville la Grenier (Pays de Caux).

L'aéroplane:
L'aéroplane, le garçon se place derrière la cavalière les bras à hauteur des épaules. On commence par un piqué du pied gauche, puis par un piqué du droit ( ce dernier peut se faire vers l'arrière) on avance alors en pas de polka simple.
L'aéroplane est une forme de polka piquée apparue en 1925 et disparu vers 1935, limitée à une région très précise qui part du sud, de Domfort (61) et le Teilleul (50) pour arriver au nord, à Vire (14) et Torigny sur Vire (50).

Le branle du village : Cette danse a été décrite par Monsieur de Magneville dans son écrit "Mémoire Société des Antiquaires de Normandie" Tome XII en 1841.
Le branle Gay : Ce branle a été chorégraphié par Madame Messager à partir d'écrits, de gravures et de chorégraphies anciennes.
Les gars de Senneville : Ce branle a été recueilli en 1897 à Montchevrel dans l'Orne. La même mélodie a été retrouvée à Toussaint près de Fécamp.
Mathurine : cette danse a été recueillie en 1950 dans le nord cotentin on y retrouve un branle et une danse en ronde. Mon père avait un petit bois : De nombreuses versions de cette chanson existe dans notre province, notamment en Haute Normandie à Anglesqueville. La version présentée est celle qui était dansée dans la région d'Honfleur (14).
Quand mon père m'a marié : Ce branle est la transcription d'une ronde enfantine dansée dans la région d'Alençon à la fin du XIXème siècle.

Branles doubles: Les branles normands sont une particularité de notre région. De nombreuses danses utilisent le pas de branle qu'il soit simple ou double.

Durand les guerres d'Outremer: Cette danse est reconstituée d'après des renseignements généraux (écrits, gravures et chorégraphie ancienne) recueillis par Mme Messager. La musique de ce branle fut imprimée dans "les chansonniers" de Jacques Mangeant, édités à Caen en 1615. Elle avait été écrite sur les paroles d'un des Vaux-de-Vire d'Olivier Basselin.

Au barbier qui la barbe oste: les références de cette danse sont les mêmes que pour Durand les guerres d'Outremer

Les danses en couples : Ces danses ne sont pas " Normandes " par leurs origines (Pologne, Ecosse, Autriche…) mais ont été assimilées par nos ancêtres pour en faire des particularités de notre région. Les chants et les musiques qui les accompagnent sont toutes issues de villages Normands.

Faites votre choix vous en saurez plus sur ces danses et vous pourrez entendre certaines d'entre-elles chantées par l'Assemblée des Normands d'Epouville.

(Les danses concernées sont écrites en bleu).

Patientez le temps de précharger les différents morceaux

La ronde cauchoise : c'est l'une des plus vieille danse de notre région, elle permettait de faire danser toute l'assemblée et se dansait à la voix. Un meneur chantait les couplets (il pouvait y en avoir entre 15 et 20) que les danseurs reprenaient.
Le navire de Louis Philippe : Cette très belle chanson dont le thème se retrouve dans de nombreuses comptines nous permet de vous présenter une première version de la ronde cauchoise.
Le beau valet d'or : Cette autre version de ronde cauchoise est beaucoup plus tonique et la danse qui a été raccourcie comprenait 12 couplets chantés a capella par le meneur.
J'ai un long voyage à faire : Cette version de ronde cauchoise est parfois dansée sous une autre forme associant polka et ronde; elle porte alors le nom de "La violette"

La danse à dallet c'est une danse qui s'effectuait sur les dalles des ports du pays de Caux par les marins hauturiers au retour de la pêche, réaction contre l'engourdissement des jambe. Dallet voulant dire petites dalles. Le pas de base se faisant sur 4 temps trois pas marchés et une grande flexion.
C'est à Saint Valéry : Cette danse s'effectue sur une musique de Canteloube (Anthologie chants populaires français, tome IV) et sur une chorégraphie établit d'après les notes de Mr Mézeray. Dans cette version hommes et femmes font la même chose.
Le loup, le renard l'alouette : Cette danse a été décrite dans l'Anthologie de chants populaire normands, Pays de Caux par Mr Canteloube. Dans cette danse à dallet sur les déplacements radiaux au cercle, hommes et femmes ont des déplacements opposés.
P'tit bonnet, grand bonnet : Cette danse à dallet, toujours décrite dans la même anthologie des chants populaires normands permettait de changer de cavalière sur le refrain : Eh ! Eh ! Eh ! p'tit bonnet grand bonnet premier changement de cavalière Eh ! Eh ! Eh ! p'tit bonnet carré deuxième changement de cavalière

Les rondanses sont des danses dansées en rond, certaines étaient l'occasion de s'amuser en mimant des scènes de la vie.
La courante : Cette danse a été recueillie dans la région de Cherbourg. Elle se dansait encore vers 1900 dans l'Orne et dans la Manche. Ce nom n'indique pas une indisposition passagère et gênante mais le fait que la danse des femmes tourne plus vite que celle des hommes qui courent ainsi après un partenaire.
La lauriette : La lauriette a été recueilli dans la Manche. Cette danse était pratiquée lors des fêtes de la Saint Jean.
La lurette : Cette danse a été recueillie en 1897 dans l'Orne L'amant curieux : beaucoup dansée aux assemblées de la région d'Alençon sous le second empire.
La meunière : Cette ronde retrace l'histoire amoureuse d'une jeune meunière. cette rondanse a été recueillie à Vattetot sur Mer dans le pays de Caux
Il était un p'tit bonhomme: Reconstitué par Mme Messager d'après des éléments de rondes enfantines de la fin du XIXème siècle.
L'amant curieux: Reconstituée d'après les renseignements données par Mme Marie Cerisé de la Boissière, près d' Alençon à Mme Messager. Cette rondanse étit une des plus connues aux assembléees de la région sous le second empire.
En faisant le tour du moulin: Reconstituée d'après des renseignements divers recueillis dans le Pays de Caux. Il est è emarquer que la première partie de cette danse se vretrouve dans la pastourelle double.
La sautière: Reconstituée d'après les renseignements oraux recueills près de Mme Lecarpentier de Caudebec-en-Caux. Cette danse était particulière aux feux de la Saint-Jean de la Région de la Mailleray
A moi! Cette danse était une danse de moisson

.Avant deux : Les avant deux sont des danses plus anciennes que les polkas et les scottishs, ils datent des années XVII et XVIIIème siècle.
L'avant deux était initialement un commandement de quadrille qui comprenait plusieurs figures : avant deux, poule pastourelle, galop…
Les quadrilles normands comprennent souvent les figures suivantes En avant deux, Traversé, Balancé, Rassemblé, Moulinet.
L'en avant deux se danse en ligne, bien souvent une ligne d'hommes et une ligne de femmes, mais comme celui que l'on vous propose deux lignes formées de couples, les cavaliers changeant de partenaires en fonction des figures.

Avant deux du Pays de Bray: Cet avant deux a été recueilli à Ourville en Caux, il utilise les figures suivantes En avantdeux, balancé et traversé.

Avant deux: Cet autre avant deux a la particularité de faire l'avant deux et le traversé sur le même thème musical. On retrouve l'avant deux, le traversé et le balancé

Avant deux du père l'Hérondelle:Un des rares avant deux à avoir la figure rassemblez, cet avant deux à été recuilli au près du père l'Hérondelle Ourville en Caux en 1977 par Michel Colleu

Les quadrilles:

Cette forme de danse a été très à la mode notemment dans les villes de garnison.

Le patrimoine normand possède de nombreux quadrilles:

Le quadrille percheron avec ces 5 figures, la promenade, la ronde, les saluts, les divorces et la salade.

Le quadrille à Louis

Le quadrille de Montivilliers au son de la chanson enfantine mademoise voulez-vous faire une danse avec moi...

En Normandie les danses étaient avant tout chantées, parfois un violoneux ou un vielleux assurait la musique. Plus tard est apparu l’accordéon entraînant le déclin de la vielle. Les paroles des danses permettaient au musicien de se rappeler le tempo et la mélodie car toutes les prestations se faisaient de mémoire. La transmission des paroles et musiques entre les générations étaient une transmission orale. Le collectage du patrimoine chanté et dansé s’est fait très tard (fin des années 1800 début des années 1900) ce qui explique qu’une grande partie de ce patrimoine ait été perdu. Le programme que nous allons vous proposer regroupe des danses collectées et chorégraphiées par madame Messager dans les années 1930-1950. D’autres résultent du travail de personnes comme Michel Colleu, François Redhon, Jean et Mauricette Delahais et bien d’autres qui ont parcouru la Haute et la Basse Normandie pour recueillir auprès de nos anciens les pas des danses et les paroles des chants que leurs parents voir leurs grands-parents connaissaient.

Pastourelles: Il existe deux sortes de pastourelles: les pastourelles simples et les pastourelles doubles .

J'ai descendu dans mon jardin:Pastourelle simple, c'est une danse reconstituée d'après les renseignements recueillis dans le département de l'Orne. Les habitants du lieu appelaient la façon de faire le moulinet: " Danser la boulangère"

Derrière chez nous y-a un étang: Pastourelle double, danse recueillie dans la région de Cherbourg.

La contre danse: La contre danse est apparue dans notre région dans la 2ème moitié du 19ème siècle. C'est avant tout une danse de salon qui devient très vite une danse habituelle de nos fêtes villageoises à tel point qu'elle en est devenue caractéristique.

La version la plus connue de la contre danse comprend 5 figures:

"En avant quatre", première figure

"En avant trois", deuxième figure

"En avant deux", troisième figure

"Saluts et moulinets" , quatrième figure

"Promenade et galop". cinquième figure

Au barbier qui la barbe oste : Ce branle double date de 1615 et est attribué à Olivier BASSELIN. poète normand de la fin du XIVème siècle.
Cousin couseine : Ce chant a été recueilli à Saint Jouin dans le Pays de Caux, mais la chorégraphie a été recueillie à Colleville sur Orne (14)
Durant les guerres d'Outremer : La musique de ce branle double fut imprimée dans " les chansonniers " de Jacques MANGEANT édité à Caen en 1615. Elle avait été écrite sur les paroles d'un Vaux-de-Vire attribué à Olivier BASSELIN, poète normand de la fin du XIVème siècle.
Trinquons seigneur ou Sophie Don Don : Ce branle est dansé sur une chanson à boire en l'honneur de vin normand. Il existait jusqu'au milieu du 19ème siècle des vignobles en Normandie, notamment sur les coteaux de la vallée de la Seine, ceux du Pays de Bray et du Pays d'Auge. Le chant est tiré de l'un des Vaux de Vire attribué à Olivier BASSELIN, poète normand de la fin du XIVème siècle.
Mon père avait un petit bois: De nombreuses versions de cette chanson à danser existent dans notre province, notemment en Seine Maritime et dans l'Eure. Cette version a été recueillie dans la région d'Honfleur.

La bergerie en danger : Cette danse de femmes a été publiée dans le recueil de Monsieur E. Moullé: "Cinquante chants recueillis en Normandie". Cette dans doit être assez ancienne puisque le Sieur de Gouberville mentionne dans ses mémoires (1558) la "danse des filles", elle apparaît comme la survivance des réjouissances qui se déroulaient le jour de l'élection de la donneuse de pain bénit ou le jour de la Sainte Catherine à propos de l'élection de la "Candelière".
La Jalousie : Ce branle a été décrit par Monsieur de Magnéville" dans son écrit "Mémoire Société des Antiquaires de Normandie" Tome XII en 1841. Il se danse comme le br anle du village mais avec deux cavaliers pour une cavalière.
La lurette : Cette danse a été recueillie en 1897 à Montchevrel dans l'Orne.
Le branle bacchanale : Ce branle date de la même époque que les guerres d'Outre-mer et est attribué au même auteur. Il raconte les déboires d'un adorateur de Bacchus. La musique de ce branle fut imprimée dans les chansonniers de Jacques Mangeant, édités à Caen en 1615